Pour sa cinquième participation au Festival de Sennecey, le Théâtre du Puzzle a présenté "On est beaux en photos", sa dernière création. Dans une ambiance réceptive et chaleureuse, les cinq personnages de la pièce ont déroulé leur puzzle photographique et burlesque avec une fausse innocence... qui n'avait rien d'innocent.

Voir article : On est beaux en photos

La troupe du Théâtre du Puzzle a pris beaucoup de plaisir a partagé sa création avec le public du festival, comme elle a été heureuse de retrouver des amis qu'elle côtoie depuis 2004, année du premier festival à Sennecey-lès-Dijon.

 

En effet, dans le cadre de cet après-midi tourné vers la comédie, les amis de longue date se sont encore croisés, ceux du Puzzle et de la Compagnie d'éZinguée, et ceux du Théâtre de la Couline. Comme en 2004, le festival a permis une chaleureuse rencontre d'artistes, d'autant plus que le Théâtre du Puzzle a participé en partie à la pièce qui précédait : "Diabloguons" (Jean-Luc Edouard dans le jeu, Pascal Marchand à la régie et à la direction d'acteurs de la première partie du spectacle).

 

Lors de cet après-midi ensoleillé et détendu, de nombreuses anecdotes ont marqué notre passage. Des petits riens sympathiques à l'image de l'ambiance tranquille de la troupe. Notre partenaire Camille Bochaton qui avait accouché deux mois auparavant, était accompagnée de son bébé. La petite fille a pu téter avant le spectacle, histoire qu'elle tienne une bonne heure avant de retrouver sa mère. Le papa a pris le relais avec les enfants le temps de la représentation. Puis tout le monde s'est retrouvé ensuite. Comme quoi, le théâtre est possible même dans des conditions parfois considérées comme presque impossibles. Il faut dire que la petite a aussi participé aux répétitions, les acteurs et actrices de la troupe prenant en charge le landau où elle dormait pendant que Camille jouait sur scène. Cela fait partie de l'histoire de "On est beaux en photos". La scène qui évoque la grossesse de Mathilde (personnage jouée par Camille) était directement inspirée de la situation réelle.

 

Le théâtre en effet, ne se réduit pas à un spectacle. Une création trouve sa force dans toute son histoire, des premiers pas, des premiers jeux et des premiers mots jusqu'aux représentations, en passant par le travail de répétition, les moments inattendus, les doutes parfois et les inquiétudes, et comme il est dit plus haut, l'ensemble des anecdotes, certaines plus marquantes. Mais toutes disent le plaisir de la création. C'est un peu comme une naissance. Et là, la symbolique a rejoint la réalité.

 

Nous remercions Norbert Chevigny et toute l'équipe d'organisation du Festival de Sennecey (entre autres les membres du Théâtr'Action) pour leur accueil.