THEATRE DU PUZZLE

THEATRE DU PUZZLE

Street Art Utopia / L'art de la rue

Street Art Utopia / L'art de la rue

 

 

Street Art à Nomerz en Russie

 

Le site Street Art Utopia présente une centaine de photos extraordinaires d'art de la rue.

 

Elles ont été prises aux quatre coins du monde et ont toutes comme point commun cette idée : "We declare the world as our canvas".

En clair, pour ses artistes connus ou méconnus, le monde est leur toile. Ils regardent chaque interstice de la cité avec un oeil amusé et poétique, trouvent le fantastique dans le béton du quotidien, détournent les codes sociaux pour raconter des histoires, rappellent des souvenirs d'enfance comme les Tortues Ninjas ou la Guerre des Etoiles dans des constructions inattendues.

C'est prodigieux d'imagination et de qualité technique.

 

Street Art / La Tombe des Tortues Ninjas

 

Street Art / Star Wars / Dark Vador à Luke Skywalker

"Luke I am your father" / "Luke je suis ton père"

 

 

La ville devient un lieu de rêve et de promenade photographique où les coins de rue nous emportent dans un autre monde miniature ou géantissime, dans des univers oniriques où les questions sur le vie urbaine résonnent bruyamment.

 

Voir ainsi la ville par les regards d'artistes de la rue nous questionne sur l'idée de la fonctionnalité et de l'errance, sur l'utilité sociale et l'inutile pourtant si nécessaire. Ces oeuvres sont des odes à la liberté de l'homme dans la cité, au besoin de sortir des conventions et des rigidités de la pierre et du béton.

 

L'art à sa manière nous dit, comme Georges bernanos :

"Il faut beaucoup d'indisciplinés pour faire un peuple libre."

 

Street Art / Squelette rose

 

Street Art / Fontaine au nez qui coule par Oakoak

 

Street Art / Le mendiant de la rue Guérin

 

Street Art / La fille qui peint en bleu par Oakoak

 

Street Art / Le mangeur de gravas par Bendra

 

 ______________________________________________________________

Retrouvez de nombreuses autres photographies de Street Art sur l'album-photo

"Street Art Utopia / l'art de la rue" sur le site du Théâtre du Puzzle

lien : https://theatredupuzzle.blog4ever.com/blog/photos-cat-180326-1948690357-street_art_utopia_rue.html

 


Streetart in London par choufi

 

Home Sweet Home by Iemza from Gilbert1 on Vimeo.

 

Teaser Paris Street Art from Paris Street Art on Vimeo.

 


Ne dites plus "graffiti", mais "post-graffiti" par LeNouvelObservateur / mai 2012

 

 

_________________________________________________________

Lu sur Wikipédia

 

L'art urbain, ou « street art », est un mouvement artistique contemporain. Il regroupe toutes les formes d’art réalisé dans la rue, ou dans des endroits publics, et englobe diverses techniques telles que le graffiti, le pochoir, la mosaïque, les stickers ou les installations. C'est principalement un art éphémère.

 

Contexte

 

Depuis son internationalisation (fortement facilitée par le développement d'un réseau de communication audiovisuelle à l'échelle mondiale) au début du XXIe siècle, l'art urbain, en tant que mouvement de l'art contemporain s'affirme dans une diversité de pratiques que l'on ne peut strictement séparer, par certains aspect des arts de la rue comme le Madonnaro.

Ainsi, ZEVS (alias : Zone d'Experience Visuelle et Sonore) exécute régulièrement des performances qui font écho à des disciplines comme le jonglage ou le happening. À ce titre, il pourrait être qualifié d'artiste de rue. De même, une part de l’œuvre de Banksy peut être qualifiée d'art contextuel (selon la terminologie de Paul Ardenne) lorsqu'il vient, par exemple, exposer illégalement dans un musée. La propagande absurde de Shepard Fairey, OBEY the Giant, est un cas limite de zeitgest, présentée par son initiateur comme une expérience de phénoménologie. Dans la lignée de Buren ou de Christo, le travail de JR (artiste) questionne la limite de la ville.

L'art urbain doit se comprendre comme relation dialectique du street art et du land art (Pierre-Évariste Douaire). Le développement de la scène brésilienne (en particulier à São Paulo, où tout affichage publicitaire a été proscrit vers 2009) rappelle que le graffiti avec, en particulier, les Pixação, est l'autre grande source de l'art urbain. Art de la métropolisation ou métropolisation de l'art, l'art urbain questionne la ville globale, mais aussi ses friches, et jusqu'aux villages d'Afrique (Jérôme Mesnager) ou aux cabanes des fjords avec la scène scandinave.

Art public illégal, officieux, l'art urbain s'inscrit, au moins en France, à la limite du cadre théorique définissant l'art contemporain, au voisinage de mouvements comme le nouveau réalisme (Jacques Villeglé) la figuration libre ou la figuration narrative (Peter Klasen).

Vu son impact puissant sur les populations spécifiquement jeunes, nombreux outils du street art (comme les stickers, les affiches ou les pochoirs) sont désormais réutilisés à des fins promotionnelles dans des campagnes dites de « street marketing ». La création du poster HOPE pour la campagne présidentielle « officielle » de Barack Obama par Shepard Fairey en est une bonne illustration.

Histoire

L'art urbain puise ses origines dans des disciplines graphiques aussi variées que la bande dessinée ou l'affiche. Selon Alain Weill, spécialiste mondial de l'affiche (à ne pas confondre avec l'homme d'affaires du secteur des médias...), l'essence de l'art urbain contemporain se retrouve tant dans les œuvres des affichistes d'après-guerre comme Raymond Savignac, en France, que dans celles des dessinateurs de la contre-culture américaine tels Robert Crumb ou Vaughn Bodé, tous deux figures de proue du comics underground depuis les années 1960.

 

Un mouvement de l'art contemporain ?

L'art urbain commence à s'épanouir en France à partir de Mai 1968 mais le mouvement est « officialisé » au début des années 1980 sous l'influence, entre autres, d'agnès b. et, ponctuellement (expositions, soutien au tag), de Jack Lang. Se considérant comme un mouvement artistique autonome, voire parallèle au tag et au graffiti, l'art urbain a pour initiateurs des artistes tels que Zlotykamien, Daniel Buren, Ernest Pignon-Ernest. Au début des années 1980, ses pionniers sont Blek le rat, le groupe Banlieue-Banlieue, Jérôme Mesnager ou Miss.Tic, Jean Faucheur, les Frères Ripoulin, Nuklé-art, Kim Prisu, Kriki, Etherno, Les Musulmans fumants, les VLP, Jef Aérosol, puis Nemo, Mosko et associés ou André. Avec l'arrivée d'Invader et de Zevs (les @nonymous), à la fin des années 1990, apparaît l'appelation « post-graffiti ».

 

Depuis la fin des années 1990, avec l'émergence d'artistes comme Shepard Fairey aux États-Unis, de Banksy en Grande-Bretagne, de Blu en Italie, d'Influenza aux Pays-Bas, de Akayism en Suède, l'art urbain est un des premiers mouvements artistique international. Présenter l'art urbain comme un mouvement artistique se justifie dans la mesure où ses représentants (Zevs, Shepard Fairey, Space Invader, Banksy, Ron English) sont en relation directe, constituant un champ artistique d'interaction comme l'illustre le film de Banksy. Un bon exemple est l'initiative de Space Invader qui a ouvert une galerie en 2003 et y a invité Shepard Fairey. De même que les cubistes ou les impressionnistes se côtoyaient, les artistes urbains créent en orchestration, un corpus unifié. En un mot, ils exposent tous dans la même galerie : la rue.

Chronologie

  • 1963 : Premiers éphémères de Gérard Zlotykamien.
  • 1981:
  • 1982:
  • 1983:
  • Mai 1984 : Les Frères Ripoulin (dont les « futurs » Claude Closky et Pierre Huygues) collent leurs premières peintures sur papier.
  • 1985:
  • 1986 : Sortie du livre Pochoir à la une d´après une idée originale du groupe Nuklé-Art et de la librairie Parallèle.
  • 1987 : Arrivée de Jonone à Paris.
  • 1988 : Campagne « Miss.Tic présidente ».
  • 1989 : André invente son Monsieur A.
  • 1990 : Kim Prisu et Vr (Hervé Morlay) vont peindre le mur de Berlin sur les 1 300 m qui restent côté Est pour mémoire — la East Side Gallery. Restaurée en 2009, Kim Prisu n'a pas voulu en faire une copie conforme de sa fresque de 1990 et a métamorphosé son œuvre pour en donner une autre, originale.
  • Décennie 1990 : durant cette période, le devant de la scène est principalement occupé par le graffiti hip-hop. La propagation internationale se fait par la télévision ; Mesnager rend compte de ses voyages en Afrique à Ardisson dans Lunettes noires pour nuits blanches en 1990.
  • 12 février 1999 : Première (?) apparition télévisuelle de Space Invader lors d'un sujet, d'une émission en clair (case midi-14 h) sur Canal +. En plateau se trouve l'artiste Miss.Tic.
  • 1998-1999: Zevs et Invader travaillent en tandem (@nonymous) réalisant des vidéo-gag semblables à ceux de Thierry Guetta dans le film de Banksy, Faites le mur ! (cris de terreur). Ils envahissent conjointement la ville de Montpellier en août 1999.
  • 2000:
    • Mai 2000, premières interventions sur Le MUR d'Oberkampf
    • 12 septembre-28 septembre 2000, exposition collective, manifeste du renouveau de l'art urbain parisien à l'espace Tiphaine-Bastille, 8 passage de la bonne graine (11e) réunissant Poch, Blek, Olivier Stak, HNT, André, Space Invader, Zevs, Sam Bern et RCF1.
  • 2001:
    • John Hamon, dont le slogan est « C'est la promotion qui fait l'artiste ou le degré zéro de l'art », commence l'affichage de son portrait dans les rues de Paris.
    • 1er trimestre 2001, publication en 1 500 exemplaires de la plaquette Souvenirs de Paris, réunissant André, Blek, HNT, Sam Bern, Space-Invader, Olivier Stack et Zevs.
    • Septembre 2001, exposition « œcuménique » de la galerie du jour agnès b. qui concilie les tendances historiques (Futura 2000), « graffiti » (Jonone) et « post-graffiti », à l'époque sans titre, en hommage à la disparition de Dondi White. Participent (liste exhaustive) : André, Aone Bad Boy Crew (jay ash and skki), Fafi Futura Jack 2, Jonone, l'Atlas, Mist, Moze, Os Gemeos, O'clock, Psyckose, Space Invader, Zevs.
  • 2003:
    • 22 février 2003, ouverture par Space Invader de la galerie La Base 01, dans le 1er arrondissement de Paris.
    • Mars 2003, première exposition « officielle » parisienne de Shepard Fairey à la galerie La Base 01 à Paris. Malcolm McLaren, le manager des Sex Pistols est présent lors du vernissage. La Base 01 accueille, cette même année, une autre « exposition urbaine », « The World of Kami » dédiée à l'artiste éponyme.
  • 2007 : « Graffiti Stories », présentée à l'abbaye d'Auberive, au musée Paul Valéry (Sète) et au Musée international des arts modestes (Sète) ; commissaires : Hervé Di Rosa et Pascal Saumade.
  • Juillet 2009 : l'exposition « Né dans la rue - Graffiti » à la Fondation Cartier pour l'art contemporain réunit les courants graffiti internationaux, les Américains vivant à Paris (comme Seen ou Jonone), des Européens (comme Boris Tellegen alias « Delta »), mais aussi des Brésiliens. Elle donne, par ailleurs, une carte blanche à l'association le M.U.R. pour présenter une série d'affiches exposées dans la Fondation puis sur le MUR. Y participent FANCIE, HONET, SUN7, Alëxone, Poch, NP77, CHANOIR (1980), RCF1, Jean Faucheur. La carte blanche s'achève par la résidence de trois semaines de Thom Thom qui travaille sur un double panneau installé par Clear Channel. L'exposition remporte un succès de fréquentation historique dans l'histoire de la Fondation ; elle est prolongée jusqu'au 7 janvier 2010.
  • 15 décembre 2010 : sortie française du film de Banksy, Faites le mur !.

 

Outils et techniques

L'art urbain conjugue souvent différentes techniques : le pochoir nécessite en général l'utilisation de peintures, le plus souvent aérosol ; l'affiche peut être le support de pochoirs, etc.

 



25/12/2011
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 58 autres membres