Concert - Les Tambours du Bronx à La Vapeur - Dijon - 19-04-2013
Les Tambours du Bronx
La Vapeur - Dijon - 19-04-2013
Pour les amoureux de grosses sonorités percutantes, la venue des Tambours du Bronx à
La première partie était assurée par SilicOn Carne, un collectif rock tribal alternatif dont la musique portait les accents d’un Joy Division plutôt optimiste et dopé au berimbau. Un visuel léché, genre tribu urbaine, et une belle présence scénique. Pour ce qui est de la voix éraillée du chanteur, sans doute correspondait-elle à leur recherche musicale aux croisements de l’ethnique et de l’urbain électrique, mais à titre personnel, elle m’est apparue dérangeante voire malvenue. Ceci dit, on sentait un vrai plaisir de la scène, un vrai bonheur de partager ce rock aux sons amplifiés où les percussions travaillées ont la part belle.
Le batteur-percussionniste de SilicOn Carne
Puis ce fut le tout des tambours du Bronx.
Installation des musiciens au début du set
17 percussionnistes et un musicien au synthé monté sur ressort (surtout le synthé).
Une brochette de masculinité affirmée et puissante, tatouée et brute de décoffrage. Des sons qui prennent la tête par leur puissance et l’extrême précision harmonique entre les trois groupes de musiciens. Avec l’appui du synthé et ses sonorités longues et appuyées, les Tambours du Bronx construisent une scénographie à l’énergie digne de machines industrielles emportées dans l’afrobeat, le rock ou la world music. On comprend que le groupe ait pu, depuis ses débuts, collaborer sur des projets avec un orchestre philarmonique et des voix bulgares, le rocker Jaz Coleman de Killing Joke, avec l’orchestre des lauréats du conservatoire national supérieur de musique et de danse, au défilé du bicentenaire de
C’est une musique qui sent la sueur et les muscles, qui donne envie d’être en mouvement et en même temps qui peut laisser immobile devant l’impression et la fascination qu’un tel spectacle procure. Il n’est pas étonnant que les percussionnistes aient tous enlevé leur tee-shirt dés le moitié du show.
Cette puissance explique pourquoi un tonneau métallique ne peut résister que l’espace-temps de 2 concerts et que chaque musicien casse en moyenne 3 baguettes (des mailloches) par concert. Ce sont des baguettes en hêtre longues de
Les Tambours du Bronx sont nés il y a 25 ans à Varenne-Vauzelles, commune mitoyenne de Nevers dans un quartier appelé le Bronx à cause du quadrillage de ses rues et de ses maisons identiques. Le quartier étant habité principalement par des ouvriers de
Sur la scène, 15 bidons sont disposés en arc de cercle. Ils composent trois parties harmoniques, les « bases », les « milieux », et les « rythmiques ». Derrière les percussionnistes, se trouvent deux stands à samples, qui produisent des sons électroniques en percutant des tubes de métal. Ces samples sont aussi à l’origine des images vidéo produites sur le fond de scène. Entre les deux stands, derrière les bidons et au milieu de la scène, plus en hauteur, se trouve l’électro, le seul instrument qui n’est pas de la percussion pure.
En ce qui concerne les Tambours du Bronx, les chiffres parlent autant que le set. Depuis les débuts, le groupe a cassé 16 000 bidons et 140 000 mailloches. 120 musiciens ont participé à cette aventure internationale qui les a conduits, outre
On les voyant, sur la scène de
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Concert les Tambours du Bronx - Dijon - La Vapeur - 19-04-2013
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