Eté 1923. Les Américains Gerald et Sara Murphy reçoivent dans une région alors désertée en période estivale. Entourés de Picasso, Dos Passos, Hemingway, ils inventent la mode des vacances sur la Côte d’Azur. Une histoire romanesque dont s’inspirera Scott Fitzgerald pour «Tendre est la nuit».
Très bel article de MARIA MALAGARDIS
paru le 5 juillet 2010 dans
C’était un 3 juillet, un début d’été plein de promesses, en 1923. Ce jour-là, un couple de riches Américains débarque sur la Côte d’Azur, avec enfants et nourrice. Ils ont un projet, jugé à l’époque un peu fou : passer l’été au bord de la Méditerranée. Pour profiter du soleil éblouissant et de cette vaste étendue d’eau bleue salée, dans laquelle, à l’époque, personne ne se baigne. Avec une certaine audace et beaucoup de conviction, ils ont persuadé le patron de l’Hôtel du Cap, à Antibes, de rester, pour la première fois, ouvert pendant les mois d’été. Ils seront les seuls clients, si l’on excepte la discrète famille d’un diplomate chinois qui en profite pour prolonger son séjour.
Hôtel du Cap à Antibes
Table ouverte
Antoine Stella, le propriétaire de l’établissement, avait d’abord hésité : à cette époque, personne ne passait l’été sur la Côte. Dès la fin du printemps, toute la bonne société de la Riviera émigrait en masse vers les plages de la Manche qui représentent, alors, le must absolu de la saison estivale. Installés dans ce grand hôtel désert, Gerald et Sara Murphy ne savent pas encore qu’ils lancent une mode, promise à un long avenir. En tenant table ouverte pour leurs amis, invités à les rejoindre, ils viennent pourtant d’inventer les vacances d’été sur la Côte d’Azur. Les amis, il est vrai, sont souvent célèbres, ou le deviendront vite. L’écrivain américain John Dos Passos est l’un d’eux. Il a évoqué cet engouement inédit pour la Côte d’Azur dans un livre, opportunément intitulé la Belle Vie : «Les Français et les Britanniques cossus qui fréquentaient la Riviera en hiver seraient morts plutôt que d’y être vus en été. L’endroit leur paraissait trop chaud, mais à nous, Américains, la température nous semblait parfaite, les bains délicieux, et Antibes était le petit port provincial vierge que nous avions rêvé de découvrir. Le culte du soleil commençait à peine.»
Parmi les amis des Murphy, il n’y a pas que des Américains : Pablo Picasso s’invite en famille, dès l’été 1923, à l’Hôtel du Cap. A Paris, les Murphy fréquentent Jean Cocteau, Igor Stravinsky ou encore Fernand Léger. Et parmi leurs compatriotes américains, on compte Ernest Hemingway, Dorothy Parker et surtout Scott et Zelda Fitzgerald. Les relations entre les deux couples seront intenses et tumultueuses. Scott Fitzgerald se servira de Gerald et Sara Murphy pour créer les héros de son roman Tendre est la nuit, publié en 1934 et dont la dédicace donne le ton de l’époque :« Pour Gérald et Sara, tant de fêtes…»
Le roman s’ouvre sur la description d’un palace, qui évoque l’Hôtel du Cap : «C’est à mi-chemin de Marseille et de la frontière italienne, un grand hôtel au crépi rose qui se dresse orgueilleusement sur les bords charmants de la Riviera… […] Un petit clan de gens élégants et célèbres l’ont choisi récemment pour y passer l’été.»
L’héroïne, une jeune actrice américaine, se rend dès son arrivée à la plage où elle rencontre vite un couple fascinant, entouré d’amis joyeux et séduisants : les Diver, ou plutôt les Murphy. Comme Nicole Diver, Sara Murphy avait l’habitude de lire allongée sur la plage, les perles de son collier, rejetées en arrière sur son dos. Comme Dick Diver, Gerald avait «un teint délicatement roux hâlé par le grand air», «des yeux d’un bleu intense» et «personne ne résistait longtemps à son exquise politesse». Dans le roman, quand la jeune actrice demande à ce couple intriguant, s’ils aiment l’endroit où ils se trouvent, un ami s’interpose et répond à leur place : «Peuvent pas faire autrement : ils l’ont inventé.»
Aujourd’hui pourtant qui se souvient des Murphy ? «A Antibes et Juan-les-Pins, plus grand monde. Ils vivaient quand même dans une relative autarcie : avec leur groupe d’amis, leur jardinier, leur potager, deux vaches pour le lait des enfants, explique Renaud Duménil, écrivain et journaliste (1), également responsable de la communication à l’office du tourisme d’Antibes. Mais ils ont apporté un nouveau style de vie. Gerald était passionné de jazz, et aujourd’hui encore, Juan-les-Pins accueille le principal festival de jazz en Europe.»
Gerald comme Sara étaient des héritiers fortunés de la côte Est des Etats-Unis. Ils se rencontrent adolescents, se marient malgré les réticences de leurs familles et quittent l’Amérique en 1921 pour échapper autant aux pressions familiales qu’à une atmosphère bigote et conservatrice. A Paris, Gerald décide de devenir peintre, sera un temps l’élève de Fernand Léger et recevra des critiques plus qu’élogieuses pour ses œuvres exposées au Salon des indépendants. Le couple a rencontré la plupart de ses amis artistes en participant à la rénovation des décors (détruits par un incendie) pour les ballets russes de Diaghilev. «Paris était alors le centre du monde», rappelle Calvin Tomkins l’un des biographes des Murphy (2), qui évoque «une atmosphère de fièvre et de surexcitation» permanente. «On aimait nos amis, on voulait les voir tous les jours. Chaque jour était une fête et nous étions si jeunes», expliquera un jour Sara.
Prince et princesse
Le couple offre alors le tableau d’une famille idéale, à la fois attentive à ses enfants et ouverte aux autres. On les aime sans fausse pudeur. L’auteur américain Donald Ogden Stewart les comparera à un prince et une princesse de conte de fées : «Ils sont tous les deux riches, il est beau, elle est resplendissante. Ils ont trois enfants merveilleux. Ils s’aiment, et aiment la compagnie. Et ils ont ce don de rendre la vie délicieusement agréable pour ceux qui ont la chance d’être leurs amis.» Ce que confirme John Dos Passos : «Ils dépensaient leur argent avec élégance et profusion. Personne n’organisait de soirées plus amusantes.» C’est cet état d’esprit qu’ils vont transporter sur la Côte d’Azur, dès l’été 1923. Ils y retournent pendant l’été 1924, et en septembre, ils achètent au cap d’Antibes une sorte de chalet, entouré d’un grand jardin luxuriant, qu’ils vont rénover et baptiser Villa America. Ce sera la Villa Diana du roman de Fitzgerald.
Gerald et Sara Murphy
Les mythes ont la vie dure. En réalité, les Murphy ne sont pas tout à fait les initiateurs de la vogue estivale sur la Côte d’Azur. «Ce sont les soldats américains de la Première Guerre mondiale qui vont découvrir les premiers, les charmes de ce paradis méconnu. Vers la fin de la guerre, on les avait cantonnés là pour les soustraire aux tentations dangereuses de la capitale. Ils ne rêveront que de revenir y passer l’été. Et c’est un ancien mobilisé, le compositeur Cole Porter, qui louera le premier le Château de la Garoupe, dès l’été 1921»,rappelle le Britannique Michael Nelson, auteur d’un livre sur les Américains et la Riviera (3). Mais sans les Murphy, la greffe n’aurait jamais pris aussi vite. Cole Porter est un ancien condisciple de Gerald à l’université de Yale. Il invite les Murphy au Château de la Garoupe pendant l’été 1922. Echaudés par un séjour glacial sur la Manche, à Houlgate, station très prisée à l’époque, les Murphy sont conquis par la lumière éblouissante, le plaisir de nager dans cette mer chaude puis de s’allonger de longues heures au soleil. Ils s’installeront l’année suivante à l’Hôtel du Cap, alors que «bizarrement» notera Gerald, «Cole, lui, n’est jamais revenu».
A l’été 1923, une jeune styliste à la mode, Coco Chanel, affiche pour la première fois un bronzage insolent. Elle fait scandale, mais elle séduit. Quelque chose dans l’air du temps est bien en train de changer.
A l’époque où Gerald et Sara découvrent l’été méditerranéen, Antibes est un gros village aux rues étroites, où le téléphone ne marche que quelques heures par jour, avec un vieux cinéma «qui pue des pieds», signale, non sans un certain plaisir, Fernand Léger, hôte régulier des Murphy. Les nouveaux arrivants sont considérés avec circonspection par les locaux, «des gens très frustres, qui trouvaient ahurissant d’aller se baigner dans la mer», rappelle Renaud Dumenil.
Antibes Plage de la Garoupe
Hymne aux plaisirs
Sur la petite plage de la Garoupe, que Gerald s’efforce chaque jour de débarrasser de son tapis d’algues, le couple et sa joyeuse bande organisent des pique-niques et des compétitions de costume de bain, où chacun apparaît en tenue extravagante. On prend des photos. Jusqu’à la fin de sa vie, dit-on, Picasso gardera sur lui l’une d’elles, où figure Sara en turban blanc offrant son bras au peintre coiffé d’un haut-de-forme. «Les Français sont les gens les moins hospitaliers du monde», note Dos Passos, ajoutant : «Gerald et Sara avaient l’art de recevoir tout le monde de la même façon. Les Français les trouvaient chics.»
Très vite, le couple se crée un véritable «life style» : le terme peut sembler anachronique, il reflète pourtant cette capacité à enchanter la vie quotidienne, à l’adapter au rythme estival qui fera leur renommée. Ils rénovent leur maison en anticipant sur les désirs naissant de l’époque : le toit pointu du chalet est décapité pour laisser la place à l’une des premières terrasses construites sur la Côte, les fenêtres sont élargies en baies vitrées. Gerald, «qui avait le flair pour faire des découvertes qui devenaient peu après le dernier cri de la mode», selon Dos Passos, déniche de vieilles chaises de bistrot chez un fournisseur en gros. Les journées sont un hymne aux plaisirs les plus immédiats. C’est Fitzgerald qui l’évoque le mieux dans son roman : «L’horaire de chaque journée avait été conçu comme dans les civilisations les plus anciennes pour profiter au maximum de tout ce qui s’offrait et savourer pleinement le passage d’une activité à une autre.»
Encore aujourd’hui, ce pourrait être la définition des vacances idéales. Chaque matin, Gerald peint dans son atelier. Puis famille et amis se rendent sur la plage : «Dans les eaux calmes et bleues comme du cristal, plus salées que le sel, on nageait jusqu’à l’entrée de la crique et l’on revenait. Puis Gerald produisait du sherry frappé et Sara concoctait d’extraordinaires amuse-gueules. Saturés de sel et de soleil, à pied ou en voiture, nous retournions en troupe déjeuner sur la terrasse qui dominait les fleurs et les légumes derrière la villa»,raconte Dos Passos, pour qui «c’était une vie merveilleuse».
En 1925, les Murphy s’installent de manière quasi permanente à la Villa America, ne gardant à Paris qu’un pied-à-terre. L’été, les amis continuent à défiler. Avec parfois ces moments de tensions que connaissent tous les groupes réunis pour les vacances. En 1926, Ernest Hemingway vient avec femme et bébé. Ils sont vite rejoints par une jeune rédactrice de Vogue, qui a une idylle secrète avec «Hem». Le ménage à trois, cet été-là, crée une certaine confusion qui aurait pu inspirer Claude Sautet ou Eric Rohmer. Un an plus tard, Ernest a divorcé et épousé la jeune Pauline.
Costume d’arlequin
Le Photographe Man Ray
Man Ray est aussi de la partie, au cours de l’été 1926. Il réalisera de sublimes portraits des enfants Murphy, dont une photo de l’aînée, Honoria, vêtue du même costume d’arlequin que porte le petit Pablito dans un tableau célèbre de Picasso. Ce dernier voue une passion secrète à Sara qu’il dessine fréquemment à la plage. D’abord en maillot de bain, puis nue avec ses seules perles. «Peindre la femme de votre ami est une chose, décider soudain de la représenter nue peut paraître un peu osé», remarque Amanda Vail, une autre biographe des Murphy. Mais c’est avec les Fitzgerald que les relations seront les plus mouvementées. Scott et Zelda passeront plusieurs étés auprès des Murphy, confirmant à chaque fois leur réputation sulfureuse. Zelda avale des somnifères, obligeant ses hôtes à la faire marcher toute la nuit pour l’empêcher de dormir. Zelda adore plonger du haut des rochers au retour de soirées arrosées, et n’hésite pas à se jeter dans le vide, un soir, par-dessus la balustrade de la Colombe d’or, à Saint-Paul-de-Vence, quand son mari manifeste trop d’intérêt pour la danseuse Isadora Duncan. Mais Scott n’est pas en reste. «Comme beaucoup d’ivrognes, Scott prenait un malin plaisir à embarrasser ses amis», souligne Dos Passos. Un soir, il brise des verres de Venise dans le jardin des Murphy. Un autre, il se roule par terre en gémissant au Casino de Juan-les-Pins pour manifester sa jalousie à l’égard de Sara qui ne lui prête pas assez attention. Une autre fois, lui et Zelda, totalement ivres, se mettent à ramper dans le potager avant de jeter des fruits pourris sur les convives des Murphy. Chaque épisode entraîne des brouilles momentanées, suivies de réconciliations plus ou moins éphémères.
Isadora Duncan
Une époque s’achève
Mais Scott a bientôt une autre idée en tête. «Avec sa faculté d’adoration, Scott se mit à porter un culte à Gerald et Sara. Le couple doré que Scott et Zelda rêvaient de faire, existait réellement», décrit Dos Passos. Quand a-t-il eu l’idée de son roman ? Il en parle aux Murphy au cours de l’été 1929. Très vite, le couple est agacé par les questions de l’écrivain, qui passe des heures à les observer : ont-ils couché avant le mariage ? Dorment-ils encore ensemble ? Quel est le montant exact de leurs revenus ? «Scott, on n’apprend rien sur les gens en leur posant des questions. D’ailleurs tu ne comprends rien aux autres», lui lancera Sara, ulcérée. «Personne ne m’a jamais parlé comme ça !» rétorque Fitzgerald abasourdi. L’été 1929 sera pourtant encore «un été merveilleux». Sous le soleil, personne n’entrevoit les nuages qui au loin s’accumulent. Le tonnerre frappera sans prévenir à l’automne. Dans la vie des Murphy comme pour le destin du monde. Le plus jeune des enfants, Patrick, «d’une surprenante délicatesse et d’un charme fascinant», selon le biographe Calvin Tompkins, tombe malade. On pense à une bronchite, c’est une tuberculose déjà très avancée. Le 18 octobre 1929, Patrick fête ses 9 ans. Ce même jour, Gerald et Sara quittent la Villa America avec leur fils cadet pour un sanatorium en Suisse. Dix jours plus tard, la Bourse de Wall Street s’effondre. Une époque s’achève. Sara et Gerald reviendront encore deux étés à Antibes.
La Côte a bien changé. Le Grand Hôtel du Cap, désormais toujours complet, est devenu un palace de luxe, doté d’un club de natation, l’Eden Roc, qui accueille les stars du cinéma américain. «Dans le plus merveilleux paradis méditerranéen pour les nageurs, plus personne ne nageait hormis un petit plongeon antigueule de bois vers midi»,écrira Fitzgerald. Des cabines de bain ont été installées sur la plage de la Garoupe qui a perdu son charme sauvage. L’été sur la Côte est désormais à la mode. Mais l’insouciance de la «belle vie» a disparu. Le petit Patrick fait une rechute et, en 1934, les Murphy quittent définitivement la France pour l’Amérique.
La crise a affecté leurs finances. Gerald, qui s’est arrêté de peindre le jour où son fils est tombé malade, doit reprendre l’entreprise familiale menacée de dépôt de bilan. Il s’attelle à la tâche, alors que le garçon continue de lutter dans une clinique américaine. C’est pourtant l’autre fils, Baoth, qui meurt le premier, alors qu’il va sur ses 16 ans : une méningite foudroyante l’emporte en mars 1935, alors que Sara lui tient la main, l’implorant de continuer à respirer. Patrick décède un an et demi plus tard, en janvier 1937, lui aussi à l’âge de 16 ans. «Dans mon cœur, je craignais le moment où notre jeunesse et notre pouvoir d’invention seraient attaqués sur notre seul point faible : les enfants», écrira Gerald à Scott. Tendre est la nuit est paru en 1934, sans connaître un réel succès. Gerald et Sara n’apprécient guère le livre. Hemingway non plus, qui reproche à Fitzgerald d’avoir artificiellement mêlé les vies de deux couples : dans la seconde partie, les Diver ressemblent en effet de plus en plus à Scott et Zelda, lorsque Nicole Diver est internée en psychiatrie, affaiblie et désorientée. Comme Zelda. En août 1935 pourtant, Gerald, accablé par la mort de Baoth, confesse à Scott :«Je sais maintenant que ce que tu as écrit dans Tendre est la nuit est vrai. C’est seulement la partie inventée de notre vie, la partie qui échappait à la réalité qui a exprimé un ordre et une beauté véritables. La vie réelle fait son entrée maintenant. Elle a heurté, blessé, détruit.» Scott Fitzgerald a 44 ans quand il décède d’une attaque cardiaque, en décembre 1940. Huit ans plus tard, Zelda disparaît à 48 ans dans l’incendie de sa clinique. Ernest Hemingway se suicide à 62 ans, en juillet 1961. Gerald meurt en 1964, à 76 ans, et Sara s’éteint en 1975, à 92 ans, deux ans après Picasso. La fille des Murphy, Honoria, ne retournera jamais dans le paradis perdu de son enfance.
Cocteau Picasso Hemingway
112, chemin des Mougins
La Villa America a été vendue en 1950 pour 27 000 dollars. Redoutant des souvenirs devenus trop cruels, Gerald a réglé la vente à distance. Il reviendra pourtant une seule fois pour un dernier déménagement : «Je suis venu ici avec de sombres pensées, préparé à me sentir malheureux, mais non !» écrit-il alors à Sara, expliquant se trouver soudain à nouveau «saisi par la beauté captivante des lieux, la transparence étincelante de la mer, les hauts palmiers». Achetée d’abord par un industriel suisse, la Villa America est ensuite acquise par Tissot, le fabricant de montres «qui la détruira pour construire une nouvelle maison. Puis ce sont des Russes qui l’ont rachetée», explique Michael Nelson, qui garde un souvenir vivace de son pèlerinage au 112 du chemin des Mougins : «Les domestiques russes, du genre musclé, se sont montrés plutôt menaçants et il faut absolument se méfier du chien !» Le Château de la Garoupe, où Cole Porter accueillit pour la première fois les Murphy, est, lui aussi, désormais la propriété d’un Russe : l’homme d’affaires Boris Berezovsky.
La Méditerranée séduit toujours, et chaque nouvelle génération de vacanciers efface les traces de la précédente. L’été est bien une saison éphémère. Non pas cette «vie réelle» que redoutait Gerald Murphy, mais un court instant de bonheur qui se vit au présent.
La vie de Scott Fitzgerald et de sa femme Zelda
(1) Dernier ouvrage paru : «Cinquante Ans de jazz à Juan», Ed. Autre Vue, juin 2010. (2) «Tendre était la vie», Ed. la Table ronde 2001. (3) «Americans and the Making of the Riviera», Mc Farland and Company, 2008.
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