THEATRE DU PUZZLE

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Tsiganes, roms et gens du voyage...

Article paru le 10 août 2010

 

 

Voici un très intéressant article du Bien Public, quotidien bourguignon, sur un camp d'internement oublié de la seconde Guerre Mondiale.

 

 

 

Montreuil-Bellay, près d'Angers (Maine-et-Loire)

 

 

A l'heure où certains et non des moindres, pointent du doigt roms, tsiganes, gens du voyage, dans un amalgame qui ignore les réalités différentes que cela recouvre, la souffrance passée et présente de ces populations est à rappeler avec urgence, ne serait-ce que parce que n'importe quel humain, qui qu'il soit, d'où qu'il vienne, quoi qu'il vive, a le droit d'être traîté avec dignité.

 

 

A Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire), une lande et quelques pierres sont désormais reconnues Monument historique, pour perpétuer à jamais le souvenir des familles tsiganes persécutées par les autorités françaises pendant la Seconde Guerre mondiale. Sur ce site d'environ 5 hectares, de 2 500 à 3 000 Tsiganes ont été détenus entre 1941 et 1945.

 


 

Le camp de Montreuil-Bellay en 1944

 

 

Sur place, il ne reste pas grand-chose : les traces des poteaux de la double clôture barbelée et électrifiée, quelques marches d'escalier en plein champ, les fondations et le sol d'un bâtiment qui servait notamment de cuisines. Et un cachot en pierre à demi enterré, où subsistent les graffitis laissés par ceux qui y étaient enfermés.

 

Au moins une trentaine de Tsiganes, pour la plupart des nouveau-nés et des personnes âgées, sont morts au camp de Montreuil-Bellay, selon Jacques Sigot, ancien instituteur à Montreuil-Bellay, dont les recherches ont fait resurgir du passé ce camp oublié de tous. Lieu de souffrances et d'humiliations.

 

« Aujourd'hui, notre rêve est de remettre une double rangée de barbelés sur le long de la route pour matérialiser le camp, protéger les ruines avec un toit d'ardoise, et mettre des panneaux imputrescibles pour raconter ce qui s'est passé », indique Jacques Sigot.

 

A ses côtés, Jean Richard, un Manouche, se félicite que soit désormais sanctuarisé ce lieu de souffrances et d'humiliations. Le camp « est un symbole de ce qu'on a toujours vécu, et, même après la guerre, de cette méfiance » de la population envers les gens du voyage, explique-t-il.

 

Les recherches de Jacques Sigot, entamées un peu par hasard en 1980, ont largement contribué à faire sortir de l'oubli les persécutions subies par les Tsiganes pendant le deuxième conflit mondial.

 

Montreuil-Bellay de nos jours

 

 

Merci à Christine Becavin pour cet article.

 

 

 

 

 

Marche de recueillement des tsiganes le 28 avril 2007 sur les restes du camp de Montreuil-Bellay

 

 

 

 

    " undefined>Camp de Montreuil-Bellay / Médiapart

 

 

Petite revue de presse sur le sujet et ses à-côtés très en vue en août 2010

 

En cliquant sur les extraits de journaux, ils apparaîtront en plus gros et seront plus lisibles

 

Extrait du journal LIBERATION

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'oeil de Willem dans le journal "Libération" où l'on voit le président Nicolas Sarkozy discourir sur une scène de théâtre avec  Jean-Marie Le Pen comme souffleur.

 

 

Contribution parue dans les pages Rebonds du journal Libération du 17 août 2010

 

 

En cliquant sur les extraits de journaux, ils apparaîtront en plus gros et seront plus lisibles
 
Une autre contribution de l'écrivain jean-Christophe bailly et des philosophes Hélène et Jean-Luc Nancy, parue dans Libération le samedi 21 août 2010


 



12/08/2010
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