THEATRE DU PUZZLE

THEATRE DU PUZZLE

Créer, c'est vivre / Pascal Marchand

 

Le lien à l'art et la création tient de toute évidence du sacré, au sens humaniste du terme. Pourquoi telle idée vient-elle à cet instant ? Pourquoi tel mot, telle forme, telle couleur, telle inspiration  à tel ou tel instant ?

Peu importe.

 

 

 

 

Rationaliser n'a pas d'importance. Le constat et l'émotion que cela suscite sont suffisants. C'est là aussi que se situe sans doute la valeur de croire, toujours pris dans le sens le plus large, sans chercher à prouver de façon cartésienne la croyance en quelqu'un ou en quelque chose, sans en faire une affaire de religion.

 

 

La beauté de la vie tient aussi à son mystère. Un rêve réalisé en appelle un autre, comme une chaîne sans fin, d'un horizon à l'autre. Car l'horizon n'est pas une fin, simplement un appel pour aller plus loin, à créer encore, et à vivre.

 

 

 

 

 

L'art appelle l'art dans un mouvement irréfléchi, sans repères apparents et forcément identifiables.

 

 

Créer, c'est accepter l'aléatoire du temps et du bon moment, du contenu et de sa puissance. C'est prendre le jour comme il nous arrive. Ce qui est créé à cet instant ne peut l'être qu'à cet instant.

Un autre jour, ailleurs, et c'eut été autre chose, même avec les mêmes personnes, et/ou les mêmes idées. Question d'atmosphère, question d'émotion unique, question d'appropriation particulière de chaque moment présent. Aussi en rapport à laisser filer  quelque chose dont on ne se sert pas. Un choix de vie par une piste qu'on suit intensément, dans des circonstances singulières où d'autres idées fugitives ou fugaces s'en vont vagabonder ailleurs, un peu sauvages, un peu sauvageonnes, et qui n'auront pas de réalité palpable ou partageable. Ou peut-être un autre jour. Ou peut-être jamais.

 

 

Créer se joue avec le temps dans ses dimensions non mesurables, avec des élans pleins de ferveur et des creux qui peuvent faire penser au néant. Pourtant ce mouvement est porté par une flamme qui, même toute petite, suffit à alimenter l'esprit.

 

 

Le vibrato renaît, puis une nouvelle courbe. On croit tout éteint et c'est reparti. Ce sont de nouveaux mots, des nouvelles lignes, de nouvelles formes, un autre assemblage de teintes auxquelles on n'avait jamais pensé.

 

 

Créer, c'est vivre…

 

 

 

 

 

Liens vers d'autres articles :

Je m'appelle Mamadou Dupont / Pascal Marchand

Un acte gratuit / Pascal Marchand

La peur pour faire obéir les hommes / Pascal Marchand

La Princesse Femme et le Prince Nomade / Pascal Marchand

Poésie / El Viento Flamenco / Pascal Marchand

La tentation d'une île / Pascal Marchand

Les Encavés et la violence sociale / Pascal Marchand

Libre pour soi, libre pour les autres... / Pascal Marchand

Il faut beaucoup d'indisciplinés pour faire un peuple libre / Pascal Marchand

Et c'était ça le bonheur / Pascal Marchand

César ? Quels Césars ? / Pascal Marchand

Des murs et des chiens (de garde) / Pascal Marchand

Pirates ! Vous avez dit Pirates ! / Pascal Marchand

Putain... 129 millions d'euros... / Pascal Marchand

Il y a des gens courageux / Pascal Marchand

Prisons invisibles / Pascal Marchand

Poésie / "Transparents" Pascal Marchand

"Paul Vosguth le réfractaire" / Pascal Marchand

"Léo Vosguth le réfractaire" / Pascal Marchand

LES YEUX DE L'ART / Pascal Marchand

Lupus Maritimus et Chaperonne / Pascal Marchand

La dictature de TINA / Pascal Marchand



25/01/2010
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 58 autres membres